Atelier 253 Ghislaine

 

Sujet 1. Sujet 2.  

Parfait, traces, errance, divaguer, allure, vent

Élégance, oiseau, libre, vol, ciel, orage.

Sujet 3. 

Texte avec des mots commençant par "" p ""

Dernier article sur les soucis de santé, après, ce sera "marche ou crève". 

Je pensais revenir libre comme un oiseau, l'esprit apaisé de cette consultation avec un chirurgien, à l'allure svelte, à l'élégance sobre.

Après tant d'errances médicales, de ciels assombris par l'incertitude, voilà que l'orage se pointe. 

C'est parfait, pas de traces d'infection, yes, ça roule. 

Stop, je n'ai pas fini de divaguer dans les couloirs de ces vieux bâtiments qui datent du début du 20ᵉ siècle. 

Il faut faire une IRM, me dit-il, et moi de répondre, Docteur, je ne peux pas. 

À son regard, on aurait pu croire que j'avais commis un vol sur son absolu pouvoir de décision. 

J'ai un défibrillateur cardiaque, IRM interdit, oups, à quoi sert la lettre de mon médecin traitant qui était une obligation absolue pour avoir ce rendez-vous ? 

Un vent frais passe, mais rien ne le désarçonne, ce sera une scintigraphie en remplacement.

Conclusion, après les résultats, il faudra réopérer, la première opération dans un autre établissement n'a pas été faite à fond. 

Le voilà recto verso cet institut, d'un côté la ville, de l'autre accès direct à la mer et à la plage.

C'est beau, je trouve, mais pour se garer c'est pire que tout. 

Cher Confrère,

J’ai vu en consultation le 27/03/2025 Madame ....., patiente qui a été opérée au cham en octobre 2024 d’une excision d’exostose au niveau de la face externe du 4ᵉ orteil pied gauche.

Les suites ont été marquées par des douleurs au niveau de cet orteil, douleurs à la marche et la nuit.

Cliniquement, on note une induration au niveau de l’inter phalangienne proximale de l’orteil, il n’y a pas de signe d’infection, par contre le plan osseux est douloureux. La patiente porte un défibrillateur donc on ne peut pas prévoir une IRM.

Je prévois une scintigraphie pour éliminer une ostéite en profondeur.

Sur la radiographie, on voit qu’il y a eu une excision de cette exostose, mais la base est toujours présente. Il y aura besoin d’une révision chirurgicale pour retirer la masse persistante avec des prélèvements.

J’attends les résultats de la scintigraphie. A noter que la patiente est diabétique, il y a donc des risques infectieux de cicatrisation en post-opératoire.

Quoi de neuf ?

Vous en savez plus, et bien, vous êtes plus avancés que moi. 

Pour mon épaule, c'est peut-être une tendinite, mais rien n'est certain, donc je dois faire une échographie. 

Une vraie galère pour trouver un rendez-vous. 

À 12 km de chez moi, pas avant le 29 avril, j'ai élargi la recherche et j'ai trouvé à 35 km aller, et il faudra revenir 😉, un rendez-vous le vendredi 28 mars. 

J'ai noté la date et l'heure et puis j'ai rappelé. J'étais tellement surprise de la rapidité que j'avais des doutes sur ma compréhension. 

Donc, on récapitule, demain 10 h 30, le chirurgien orthopédique pour mon pied. Depuis l'opération d'octobre, c'est de pire en pire. Je vais en voir un autre.

Vendredi 16 h 45, échographie de l'épaule à Berck sur Mer. Au moins, je vais voir la mer. 

J'ai consulté une remplaçante comme docteur, je lui ai apporté un relevé de tension plutôt mauvais. Elle n'a pas su que faire donc elle devait demander au cardiologue pour ne pas faire d'interactions entre les médicaments.

Je devais avoir des nouvelles hier, et une ordonnance, vous la voyez, moi non plus.

Ça finit par me plomber le moral tous ces problèmes, heureusement que le soleil brille.

Ma vision de la salle d'attente idéale. 

Bonne semaine

Merci pour vos commentaires, je les apprécie surtout que je publie moins. 

Pour celles qui demandent des nouvelles de mes douleurs de vieille, cette fois, je craque. Je vais voir le docteur à 16 h 45, j'ai du mal à gérer, notamment la nuit. 

J'espère que ce n'est pas mon défibrillateur qui a bougé et qui appuie sur un nerf. Je me vois mal me refaire opérer pour la 4e fois.

Il ne pleut toujours pas près des côtes picardes, la température se maintient aux alentours des 15 °, le soleil a disparu.

Quelques créas faites à toute vitesse pour Séverine et An Maï et Kalyona. 

printemps !

Le printemps est arrivé et je le prouve.

C'est vraiment ma saison préférée avec la nature qui se réveille.  

des créations !

Pas de grandes phrases aujourd'hui, juste des créations avec les slats de Kalyona et des tubes de Sandy 49 et d'autres pris sur le net, mais libres de droit.

Le soleil brille, les oiseaux chantent et viva la vida. 

 

Image N° 46 An Maï et cadres

 

De son livre de mémoires, les lettres sont tombées quand elle a chuté en courant

Précautionneusement, elle les a remises à leur place dans un désordre total. 

De grosses larmes embuent ses lunettes qu'elle a déposées sur le sol. 

Comment va-t-elle réécrire ce livre qu'elle voulait léguer à sa descendance ? 

Il manquerait des faits marquants, impossible de tout se souvenir. 

Vous sauriez raconter toute votre vie sans ne rien omettre ? 

Je l'avais écrit ce livre, et je l'ai envoyé au fur et à mesure par mails,  à une amie du net. 
J'ai juste oublié de le sauvegarder et je n'ai plus ni le livre, ni l'amie que j'ai perdue de vue et je ne me sens pas le courage de recommencer. 

Il y avait tant de périodes difficiles que ce serait pénible à revivre encore une fois. 

Ces créas pour An Maï et Séverine avec leurs cadres. 

Je reviens !

 Je reviens doucement avec les deux créas pour Séverine. 

Les douleurs sont toujours présentes, mais je n'ai pas le droit aux anti-inflammatoires donc je supporte et je gère. 

Ca m'énerve tellement qu'en deux jours de beau temps, j'ai fait les carreaux. 

On ne râle pas, je sais que ce n'est pas raisonnable, mais ils ne se feront pas seuls. 

Bon week-end.

En pause

 Pas d'articles publiés, pas de visite sur vos blogs, j'ai une crise de douleurs éparpillées partout dans le corps. 

Ca va de l'épaule et l'omoplate aux deux mains sans oublier les cervicales et les lombaires. 

A bientôt !

Il y a des télescopages dans l'actualité qui parfois me font rire. 

Mardi 4, c'était le jour des crêpes et si vous cherchez sur le net, vous verrez que c'était aussi la journée mondiale de lutte contre l'obésité. 

Comment voulez-vous faire comprendre à votre estomac qu'il n'a pas droit aux crêpes, parce que c'est la balance qui l'a dit. 

Pourvu que personne n'invente la journée mondiale sans sourire. 

😊😂😋😉

Bon week-end.

Les falaises d' Ault dans la Somme

Image d'An Maï

Attention, ne lâche pas la corde, c'est dans l'enveloppe de la montgolfière que se trouvent tous les malheurs du monde. 

Ne va surtout pas les semer sur les populations ignorantes qui vivent en toute quiétude. 

Elles ne sont pas prêtes à se défendre ces peuplades des pays riches. 

Sous le parapluie atomique, elles croient que rien ne peut les atteindre. 

Deux êtres immondes et sans scrupules tiennent notre sort au creux de leurs mains. 

Pourquoi avons-nous laissé notre défense partir en quenouille.  C'était facile de croire que nous étions à l'abri.

Où sont les dirigeants d'antan qui avaient une vision bien plus haute pour notre pays ? 

Croisons les doigts pour que nous ne soyons pas les dindons de la farce. 

Pour Kalyona, merci pour les tubes. 

 Pour An Maï avec ses premiers cadres et des tubes de Sandy 49

 

Liste 98 d'An Maï

 

Portrait, mutation, connecté, contrainte, souffle, endosser, urgence, accepter, explorer, enjeux.

Après une mutation inattendue, elle était contrainte à

essayer de se connecter à ses nouveaux collègues.

Passer du service maternité à celui des urgences, c'était difficile à accepter.

Elle sautait du premier souffle d'un nouveau-né au dernier des personnes en fin de vie, tout un nouvel univers à explorer.

Au mur, le portrait du directeur de l'hôpital ne la rassurait pas.

Pourvu que les jeunes internes du service ne lui fassent pas endosser leurs erreurs.

Les enjeux étaient cruciaux, une croix rouge en face d'un nom, tu avais perdu ton patient, une croix verte, il était sauf. 

J'ajoute, et c'est de l'humour, qu'il ne faut pas jouer au morpion avec les malades. Trois croix de la même couleur alignées ne veulent pas dire que tu as gagné. 

Merci pour vos vœux de bon anniversaire et à Valie pour sa très belle carte. 

Pour Séverine

 

Bonne fête Mamie

Bon week-end à toutes et tous et bonne fête aux mamies. 

Quelques images avec des tubes d'An Maï. 

Tranche de vie

Les habits du dimanche.

Je n'ai pas récupéré les vêtements de mes deux soeurs, l'une avait déjà 12 ans et l'autre 6 ans quand je suis née. 

Ma mère ne voulait plus d'enfant donc elle n'avait rien gardé. 

J'ai eu droit au rituel des habits du dimanche pour aller à la messe. 

Je me souviens d'un ensemble bleu clair, jupe plissée et veste à col rond avec un galon qui suivait le col et les boutonnières. 

Je revois encore un autre ensemble couleur moutarde, une jupe à plis creux devant et une veste de la même couleur. 

Ha non, jamais de pantalon, ils étaient interdits pour nous les filles. 

Ils étaient justes tolérés à l'école, seulement pas très grands froids et surtout pas sans la blouse par-dessus. 

Ce qui m'a le plus marqué avec ces habits du dimanche, c'est que nous n'avions pas beaucoup d'argent pour les acheter. 

Mon père était parti ailleurs en oubliant la pension alimentaire. 

Ma mère faisait un petit crédit dans un magasin de vêtements et à la fin du mois, si elle avait des difficultés pour payer, j'avais pour consigne de ne pas passer devant le magasin sinon je me faisais alpaguer. Entre nous, je ne vois pas en quoi j'étais responsable, mais je servais de messager. Tu diras à ta mère de venir me voir. 

Ça ne m'a pas rendue radine, mais économe, c'est certain. 

Créations pour Kalyona.

Atelier 252 de Ghislaine

 

 Atelier 252

                    Commencer le texte par                   

Je ne peux oublier,

le terminer par :

 que je pardonne.

Thème confiance.

"mots finissants par aire"

Ordinaire, affaire, autoritaire, taire, clair, déplaire,

salutaire, adversaire, judiciaire, satisfaire, prestataire.

Je ne peux oublier que c'était un adversaire redoutable. Il avait tout pour déplaire. 

Il était autoritaire. Il est clair que d'un regard noir, il pouvait me faire taire. 

Il était prestataire de service dans une grande entreprise d'affaires judiciaires, ça me donnait confiance.

Il se vantait de pouvoir satisfaire toutes les demandes.

Il n'avait rien d'ordinaire. Moi, la gamine de province, je pensais que le côtoyer me serait salutaire.

Il avait tout pour faire illusion, mais quel sale type. 

Il s'est reconverti pour me rejoindre.

Nous avons partagé quelque temps le même cabinet dentaire. Il était doctrinaire, on arrache les dents et on remplace. Ça rapporte davantage d'honoraires. 

Quand il s'est attaqué à moi, je me suis carapatée, pas question que je pardonne ce gros trou au milieu de la mâchoire.

Ca finira par arriver !

Sur une patte, je continue à avancer et pas sans mal, mais pas question de renoncer à nos sorties journalières. 

J'ai trouvé un cordonnier qui a ressemelé la seule paire de chaussures que je supporte. Ça vaut bien les 35 € payés, c'est du très beau travail. 

C'est encore une petite boutique en centre-ville, il restera encore combien de temps ? 

J'ai trouvé un chirurgien à consulter dans un institut spécialisé à Berck sur Mer dans le 62. C'est un spécialiste du pied. 

Je suis contente, enfin, je relativise un peu quand je sais qu'il faut que j'attende jusqu'au 27 mars.

Je dépose les défis images de Séverine et de Jopel.